Pour faire connaissance avec Thierry Bailly, vice-président d'ARC HORLOGER.

Notre nouveau vice-président Thierry Bailly s’est prêté au jeu des questions. Ces échanges ont été l’occasion de découvrir son parcours, sa vision et ce qui le motive à assumer ce rôle au sein de notre association.

Pouvez-vous décrire votre parcours en quelques phrases ?

Après des études en sciences politiques et en commerce international, j’ai naturellement rejoint l’entreprise de microtechniques de mon père. J’ai ensuite passé dix ans en Suisse afin d’apprendre à connaître son marché et d’y développer notre clientèle. De retour à Besançon, j’ai exploré les métiers techniques auprès de nos chefs d’atelier, avant de prendre la direction de l’entreprise en 2003. Fort de mon expérience en horlogerie, j’ai orienté l’entreprise vers le haut de gamme, la haute horlogerie suisse ainsi que vers l’horlogerie française qui est en plein renouveau.

A vos yeux, que représente l'horlogerie française ?

L’horlogerie française puise ses racines dans une longue et riche histoire. En Franche-Comté, nous sommes profondément imprégné.e.s par une culture de la précision et du travail bien fait. Symbole de nos savoir-faire, l’horlogerie française  rayonne à travers le monde grâce à ses grandes maisons, mais aussi grâce à une multitude d’ateliers qui valorisent des métiers artistiques et créatifs. Depuis quelques années, elle  connaît une véritable renaissance, et ce pour mon plus grand bonheur.

Quelles sont les raisons qui vous ont donné envie de vous investir pour  ARC HORLOGER ?

Participer au projet ARC HORLOGER est un honneur pour moi. Contribuer à faire vivre la reconnaissance par l’UNESCO des savoir-faire en mécanique horlogère et en mécanique d’art est une mission que j’ai acceptée avec enthousiasme, tant je suis convaincu de sa nécessité. Passionné par le monde de l’horlogerie, la transmission et le rayonnement de ces savoir-faire sont à mes yeux essentiels. Grâce à ARC HORLOGER, nous œuvrons concrètement à leur préservation.

En tant que vice-président, quels aspects de votre fonction souhaitez-vous développer ?

J’ai tout de suite été séduit par la richesse des compétences et la qualité humaine des membres d’ARC HORLOGER et de nos groupes de travail. Nous collaborons comme une véritable équipe, tous.tes animé.e.s par la même volonté de réussite. La fonction de vice-président me permet aussi de multiplier les rencontres et de faire connaître notre association au grand public, afin de susciter l’intérêt notamment des plus jeunes. Cela, bien sûr, au sein de nos régions transfrontalières, mais aussi à l’échelle internationale. En ce sens, faire rayonner ARC HORLOGER me semble être une priorité.

Pourquoi est-il essentiel, selon vous, de préserver et de transmettre aux générations futures les savoir-faire concernés ?

En tant qu’industriel, j’ai beaucoup voyagé et constaté, dans de nombreuses régions, la disparition progressive de certains savoir-faire. La reconnaissance de l’UNESCO et des actions d’ARC HORLOGER nous permettent d’anticiper ce genre de phénomènes. La culture et les valeurs horlogères restent toutefois bien ancrées dans nos régions et les jeunes générations en sont les garantes. À travers les rencontres que je fais avec elles et eux, je perçois une réelle motivation à rejoindre le monde horloger. Nous avons donc la responsabilité de les accompagner et de créer un cadre favorable à la réalisation de leurs ambitions.