Pour faire connaissance avec Richard Vaucher, nouveau président d'ARC HORLOGER.
Afin d'en apprendre un peu plus sur notre nouveau président Richard Vaucher, nous lui avons posé quelques questions sur son parcours, sa vision et ses liens avec l'univers de la mécanique horlogère et de la mécanique d'art.
Pouvez-vous décrire votre parcours en quelques phrases ?
Je suis issu d’une famille horlogère. J’ai baigné dans ce monde au travers de mon père et de mon grand-père. C’est ce qui m’a poussé à faire l’école d’horlogerie de St-Imier. J’ai ensuite travailler chez Longines et TAG Heuer en tant que responsable qualité, puis au laboratoire horloger du groupe Richemont. Ce sont ces expériences qui m’ont permis de découvrir l’univers de la sous-traitance horlogère et ses métiers. Ensuite, avec ma femme, nous avons créé VOH. J’en ai remis la direction en 2023.
Quelles sont les raisons qui vont ont donné envie de vous investir dans ARC HORLOGER ?
Je vous avoue qu’au départ, mes connaissances de l’inscription UNESCO étaient lacunaires. Mais grâce aux éclairages et à la passion que l’équipe d’arcjurassien.ch m’a transmis, le projet m’a rapidement donné envie de m’investir. Ce sentiment s’est particulièrement renforcé lors de la constitution du comité. Il est composé de personnes motivées pour qui j’ai une très grande estime et avec lesquelles je me réjouis de travailler.
Avez-vous une anecdote qui illustre l’importance, pour vous, du secteur horloger ?
Quand j’étais petit, mon père était régleur de précision chez Longines. Ce métier exigeait de contrôler et de relever l’état des montres 7 jours sur 7. Souvent le dimanche, il nous emmenait mon frère, ma sœur et moi, dans l’entreprise. Je garde un magnifique souvenir de ce terrain de jeu gigantesque ! Je pense que mon penchant pour l’horlogerie et ses métiers vient de là !
Quels sont les objectifs d’ARC HORLOGER à court/moyen/long terme ?
A court terme, il s’agit de prendre la mesure de ce qui a été fait et de se coordonner avec l’équipe opérationnelle en place.
A moyen terme, une priorité me semble être le développement de l’observatoire des savoir-faire prévu et de définir les plans d’actions urgents. Cela pour la pérennisation des savoir-faire qui sont immédiatement menacés.
Finalement à plus long terme, faire d’AH le dénominateur commun des détenteurs.ices des savoir-faire en mécanique horlogère et en mécanique d’art. Ainsi, devenir le trait d’union entre eux et le territoire d’ARC HORLOGER, dans l’esprit de la reconnaissance de ce patrimoine vivant reconnu par l’UNESCO.
Trois conseils à adresser aux jeunes qui souhaitent se lancer dans les métiers de l’horlogerie ?
- Etre curieux et ouvert.
- Apprendre à maîtriser ses yeux et ses mains.
- Choisir une formation initiale qui apporte le plus de compétences de base, pour ensuite aller se perfectionner auprès de ceux.celles qui portent ces métiers au niveau de l’art.
- Et, conseil supplémentaire, il faut aimer le beau !